Ma première voiture électrique – Une surprise de taille (Partie 1)
Voilà que depuis le mois de Février avec ma femme, nous avons acquis une voiture électrique.
A la base, ça ne devait être que la voiture secondaire qui servirait à faire uniquement les trajets aller-retour du travail et se déplacer dans la ville où nous sommes.
Nous ne pensions pas nous tromper à ce point et que cette voiture devienne la voiture principale du foyer.
J’ai décidé de partager cette expérience nouvelle. Je pensais tout intégrer dans un seul et même article mais au cours de la rédaction, j’en eu bien plus à dire que prévue.
Aussi, je vous rédige un dossier où je vais m’étaler (pauvre de vous) sur 3 articles qui seront autour de cette expérience.
Pourquoi une voiture électrique ?
Nous devions changer notre Volvo XC90 de 2003 car nous ne pouvions plus la garder (Je ne rentrerai pas dans les détails car l’histoire est compliquée). Donc autant profiter de la prime à la conversion.
Nous avions une Megane break diesel pour les longues distances, nous ne voyons pas l’utilité de reprendre un véhicule diesel pour des distances courtes au risque de l’encrasser.
Avant ces 2 véhicules nous avions toujours eu que des véhicules essence et un véhicule hybride. Nous avions particulièrement apprécié le véhicule hybride pour sont côté silencieux et sa conduite calme en électrique, surtout dans les bouchons en ville.
Dans notre entourage très proche, il y avait 2 véhicules thermiques qui avaient laissés place à 2 véhicules électriques. Les propriétaires des véhicules en étaient plus que satisfait depuis qu’ils les avaient (4 ans pour l’un, 1 an pour l’autre). Depuis quelques années, je m’intéresse à l’évolution des véhicules électrique et de comment ils sont en occasion après des dizaines de milliers de kilomètres. ça, c’est le Geek en moi qui était curieux de cette technologie non pas récente mais devenant aboutit.
J’avais calculé qu’avant nous dépensions 260 euros/mois de diesel avec la Megane. Pourtant je fais de l’éco-conduite en anticipant un maximum mais avec 90km minimum chaque jour pour aller et revenir de nos boulots, le réservoir se vide assez rapidement.
J’avais estimé à 60 euros, voir 70 euros d’électricité/mois avec le véhicule électrique (Vous verrez plus loin que finalement le montant estimé est différent).
Donc une grosse économie chaque mois de carburant vis à vis du diesel.
Nos pré-requis
Le choix d’un véhicule n’est pas du tout anodins, surtout quand vous y passez presque 2H par jour dedans.
Le premier, et pas des moindre : l’autonomie. On peut se permettre de recharger tous les soirs en rentrant chez nous. Mais nous ne pouvions pas nous permettre de tomber en panne d’autonomie sur le chemin du retour du travail en hiver. Donc au moins 150km d’autonomie en hiver. En été l’autonomie ne sera que meilleure donc autant prévoir le pire, c’est à dire l’hiver où les batteries n’aime pas le froid et dont l’autonomie diminue.
Le second, le budget. On ne pouvait pas dépasser 200 euros par mois en achat (exit les LLD/LOA à cause de notre fort kilométrage). Ce qui nous aurait permis de couvrir ce que nous mettions en diesel dans la Megane (Dans la Volvo, c’était pire…). Et on espérait que la Prime à la conversion couplée au bonus écologique nous aiderait grandement.
Faisant presque 2H de route chaque jour, nous voulions un véhicule confortable. Suspensions, insonorisation de l’habitacle, régulateur de vitesse, feux/essuis-glace automatique, clim automatique, sièges confortable…
Dans le cas où nous souhaiterions partir en week-end pas trop loin, je souhaitais avoir la charge rapide dessus. Faire 20% à 80% en 30min toutes les 2H, le temps d’aller au toilette et de boire un café ou manger quelque chose.
Il faut savoir que les véhicules électriques actuels sont dans la majorité des cas équipés de batterie Lithium-Ion (Les mêmes que dans votre smartphone). Les charges rapides ont tendance à voir s’effondrer leur vitesse de charge à partir de 80%, question de sécurité.
Dernier pré-requis sur lequel je suis beaucoup plus à cheval depuis mon accident : la sécurité.
Principalement les airbags, je regarde aussi les autres sécurité « moderne » tel que le freinage d’urgence ou l’avertisseur d’angle mort. Je pense que j’ai vu tellement de vidéo de crash test de l’Euro NCAP (European New Car Assessment Program) que je pourrais travailler chez eux en tant qu’archiviste.
Le choix de la voiture
Alors là… ça été très compliqué tellement les Renault Zoé ont inondées le marché de la voiture électrique. Mais la majorité sont proposées avec une location de batterie, beurk… C’est comme si on nous faisait louer la batterie de nos smartphones… Et je trouve cela hallucinant…
La Nissan Leaf était une bonne alternative dans le sens qu’elle était aussi vielle que la Zoé (2013 la première) et qu’elle n’avait pas de location de batterie. Mais ma femme n’aimait pas du tout son style, qui n’est pas des plus séduisant et je lui donne raison.
Je commençais ainsi à me tourner vers d’autres modèles.
Tesla ? Hors de prix, même en occasion, compter minimum 20 000 pour une occasion de 300 000km… En plus le design minimaliste ne nous plaisait pas.
Peugeot Ion et Citroen C-Zéro n’offraient que 100km en été. Autant dire que l’hiver je me serais réchauffé en la poussant en rentrant chez moi. En plus de leurs équipements horriblement pauvre pour des véhicules électrique.
Après de longues heures de recherches sur internet, 2 véhicules me semblaient prometteur mais non sans défauts.
BMW i3 REX
Le premier choix fut la BMW i3 avec ses 150km d’autonomie.
Des version avec REX (non, pas le chien, ni le dinosaure …), qui n’est autre qu’un moteur thermique de scooter faisant office de générateur thermique, étaient disponible en occasion. Le REX me rassurait car je me disais que si l’autonomie électrique n’était pas suffisante, il restait le générateur thermique afin de prolonger de 150km. Il était même envisageable de voyager avec. On peut voir cette voiture comme une hybride rechargeable inversée.
L’intérieur de la BMW i3 me plaisait aussi beaucoup et faisait très moderne. Un salon roulant pour ma part alors que le véhicule est sortie il y a 10ans déjà !
KIA Soul EV
Le second choix fut la Kia Soul EV avec aussi 150km d’autonomie.
Un véhicule très carré, très particulier au niveau du design mais bourré de technologie pour l’époque et encore aujourd’hui (clim auto, siège chauffant, feux auto, essuis-glace auto, accès et démarrage sans clé…).
Le fait que le véhicule soit très carré aurait été aussi très pratique dans la vie de tous les jours pour transporter un peu de tout.
Lexus UX300e
Vous vous souvenez du véhicule hybride dont je vous ai parlé plus haut ? Eh bien c’était une Lexus CT200H.
Connaissant Lexus (filiale de Toyota) pour leur confort, leur fiabilité et leurs coûts en réparations/entretiens faibles, nous étions très motivé pour une Lexus UX300e. Surtout que l’autonomie en hiver (par 0 degré) était quand même estimé à 306km d’après le site Automobile Propre.
Gros inconvénient est sa charge rapide utilisant la norme CHAdeMO issu d’un consortium d’entreprises japonaises qui n’a pas su se répandre en Europe comparé à sa concurrente la prise Combo-CCS. Je préférai éviter de passer du temps à rechercher une borne CHAdeMO disponible alors qu’il y aurait eu plein de borne Combo-CCS.
Au final c’est un autre véhicule trouvé par hasard sur internet. Insoupçonné du grand publique, peu connu des sites de presses automobiles et dont les vidéos Youtube n’était pas légion.
Comment vais-je recharger ???
Notre entourage très proche rechargent leurs voitures sur des prises électrique standard.
Mais nous, venant juste de faire construire, je connaissais le plan électrique de notre maison. De plus, je ne voulais pas que ça disjoncte en pleine nuit ou pire que ça prenne feux ! Après des heures de recherches sur internet (encore…), 2 choix s’offre à moi : La borne de recharge et la prise renforcée.
La borne de recharge
La borne de recharge offre l’avantage de pouvoir charger plus rapidement. Vous passez de 20% à 80% en 2H30 pour une batterie de 35KWh.
Certaines permettent d’être monétiser à d’autres propriétaires de voiture électrique ayant besoin de se recharger.
Cette charge semi-rapide permet même de profiter d’offre tel que celle d’EDF qui propose des heures creuses à 16 centimes le kWh mais pendant 8H pour les véhicule électrique (Et 29,5 centimes en heures pleines !!!). Pour notre part, nous avons pu bénéficier d’une offre normale à 20 centimes, tarif bloqué pendant 2 ans 🙂 .
La grosse contrepartie de la borne est son prix…. Il oscille entre 500 et 2500 euros selon si vous l’installé vous même ou non d’après le site de Total Energie. J’avais fais un devis auprès d’une société spécialisé dans ce type d’installation, le devis était estimé à 1100 euros.
La prise renforcée
La prise renforcée est une prise supportant 16A avec un disjoncteur dédié et un câblage en 2,5mm. Comme votre four ou vos plaques de cuissons. Le temps de charge de 20% à 80% se fait en 4H54 pour une batterie de 35KWh.
Les marques proposant ça ne sont pas légions mais l’avantage est de pouvoir l’installer soit même sans faire appel à un spécialiste. SCHNEIDER et LEGRAND sont les plus connus à proposer ce type de prises. Certaines peuvent même être connectées pour planifier la recharge ou la démarrer à distance. Certaines vont même jusqu’à proposer de vous rémunérer lorsque d’autres propriétaire de voitures électrique veulent recharger.
Les prix aussi sont avantageux, compter moins de 100 euros pour une prise renforcée basique. Les prises plus sophistiquées voient leurs prix s’envoler.
Conclusion de cette première partie
Cette première partie vous a permis de comprendre ce que je recherchais comme véhicule électrique.
Le choix du véhicule vous sera révélé dans la seconde partie ainsi que le choix du système de recharge.
Cet article vous semble long ( peut être même très long ) et pourtant j’ai dû me restreindre car j’en ai tellement appris que j’aurais aimé tout renseigner ici. Ce sera l’occasion de rédiger des articles ciblés à l’avenir. Au plaisir de vous retrouver bientôt…